Si le son cataclysmique de Gilla Band, groupe de Dublin anciennement connu sous le nom de Girl Band, évite de s’enfermer dans un genre particulier, ses guitares noise-rock percutantes, ses rythmes de batterie techno lourds et ses voix déchirantes, associés aux paroles pleines d’esprit, terre-à-terre et souvent surréalistes éructées par Dara Kiely, créent “l’expression la plus parfaite de l’impulsion autodestructrice essentielle du rock’n’roll que cet auteur ait jamais entendue“. (The Guardian).
Pionniers de la musique alternative irlandaise moderne et connus pour leurs concerts féroces qui ont été décrits comme chaotiques, électrisants et ‘véritablement dangereux, comme une dernière rave avant l’apocalypse‘, Gilla Band n’est pas seulement un groupe, mais une force.
Tout démarre en 2015 avec une signature chez Rough Trade et un premier album et acclamé par la critique. Des débuts en trombe dont il a fallu 4 ans pour se relever avec “The Talkies”. Ce deuxième album a été enregistré en novembre 2018 à Ballintubbert House, maison irlandaise dont la construction étrange a aidé à faire naviguer leur son dans des sphères encore plus tortueuses. Ce manoir énigmatique est devenu le terrain de jeu sonore de Gilla Band, il en sera sans doute de même dans le dédale architectural du Marché Gare.