Elise Bourn, artiste franco-néo-zélandaise, grandit entre Auckland et Nantes dans une famille de musiciens
et de rêveurs. Très jeune, elle invente ses instruments, apprend seule et joue à l’instinct, dans l’église ou dans sa chambre. Adolescente, elle tombe amoureuse de l’enregistrement : elle s’invente un studio maison et enchaîne les prises en solo.
Son univers se construit, entre folk organique, spiritualité et une joyeuse liberté créative. C’est le tremplin du MuMA qui la propulse : elle est repérée, accompagnée par le Collectif Ôpera. Avec le producteur Grégoire Vaillant, elle enregistre ses premiers morceaux et joue en live. Arrive le confinement : enfermée mais inspirée, elle compose un titre par jour. Ce marathon donne naissance à Covenant, un album confessionnel et vibrant. Douze titres sont sélectionnés parmi des dizaines, portés par des influences 60s–70s (Simon & Garfunkel, Joni Mitchell) et actuelles (This is the Kit, Adrianne Lenker).
Plusieurs invités étoffent le disque : Timothy Bright, Baptiste Brondy, Nicolas Houssin… L’album est enregistré à Angers, masterisé à New York par Joe Lambert. Elise y dévoile ses blessures, ses espoirs, ses croyances avec justesse et émotion. Deux singles annoncent la sortie : Pickles, pop-folk solaire et seventies, puis The Well, ballade plus introspective. Portée par une voix à la fois fragile et puissante, elle touche par son honnêteté brute. Covenant est un premier disque dense, sincère, traversé de lumière. Une entrée en matière forte pour une artiste déjà singulière.