Pop

FOREVER PAVOT

Production : Marché Gare
Marché Gare, Grande Salle • Placement libre

Concert gratuit pour les abonné·es !

|||   N O U V E A U X   H O R A I R E S   |||

18h Ouverture du bar du KiosK et de la terrasse avec tarifs cool ‘La Bonne Heure’ jusqu’à 20h
19h Ouverture de la billetterie (pour vos billets du soir ou pour d'autres concerts)
20h Ouverture de la Grande Salle
20h30 Début des concerts

FOREVER PAVOT
Pop cinématographique

Emile Sornin a un robot dans sa vie. C’est pas de l’amour, c’est pas de l’amitié non plus, et c’est chez Born Bad que Forever Pavot sort un album pour en parler. Après quelques albums de studio bravement pop, ainsi qu’une petite collection de BO, Emile a eu besoin d’un break. Pour y mettre fin, en bon flemmard hyperactif, avec Jonas Euvremer, il s’est lancé dans la fabrication d’un automate dont la fonction était de lui simplifier la vie. Melchior, qui donne son nom au disque, a une gueule de mannequin de ventriloque, deux mains gauches, des fringues preppy, et un cerveau de silice.

Ce nouvel album, c’est un dérapage contrôlé sur l’échangeur qui connecte son dernier disque « L’idiophone », à une nouvelle artère nettement plus phat et quasi totalement anglophone. Pur cholestérol sous les peaux, et basse subcontinentale dans nos visages : ce disque a été electroniqué savamment par Melchior. Le demi-androïde partage d’ailleurs avec Sornin les crédits de composition et les parties vocales de ce disque, vocodées savemment, avec du beau linge en featuring. Pas jaloux, il laisse la place à une invitée de choix sur « UFO » et « Waiting for the sign » : l’increvable Lispector, Julie Margat, qui chante et cosigne les paroles de ces deux bang- bangers, qui posent le cadre narratif avec brio. Kumisolo, délicate japonaise in Paris, lui a aussi envoyé « Postcard », véritable vapeur de chanson, qui prend le volume d’une barbapapa dans une fête foraine d’arrangements. Domotic, qui mixe et coproduit, co-frappe sur « Count to 10 », crossover hip-hop / kraut goût BEAK> avec, comme l’ensemble de cet album, une tendance à faire plus avec moins. Petite révolution, Forever Pavot, jadis quasi big-band en concert, tournera en trio basse /batterie / clavier-chant, avec Melchior en guest.

De disque en disque, Emile Sornin est devenu un analphabète musical de plus en plus lettré. Ca commence à s’entendre qu’il s’y entend en arrangements. Ca contrepointe dans les fourrés de cette musique touffue, maquis de trouvailles anciennes et modernes. Ce nouveau flirt n’est pas du tout une relation toxique, Melchior est sous-titré « Vol. 1 » : la robo-bromance continuera.

Extrait de la bio écrite par Halory Goerger