Derya Yıldırım, jeune chanteuse et multi-instrumentiste de talent, fait équipe avec Greta Eacott, fantastique batteuse londonienne (G-Bop Orchestra, One Take Records). Sous l'initiative d'un festival de Hambourg une rencontre est organisé avec trois quarts de l'Orchestre du Montplaisant (Antonin Voyant, Graham Mushnik, Andrea Piro), de l'écurie Catapulte Records.
Avec des origines de Turquie, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Suède et Italie, les membres du Grup Şimşek (prononcez « Chimchek ») s'inscrivent dans la génération sans frontières que certains qualifieront d'”Outernational”.
Dès leur premier EP, ''Nem Kaldı''. La chanson-titre, écrite par le légendaire Aşık Mahzuni Serif, qui est une complainte au groove lancinant et où le saz et les claviers ondulent au gré d'un flot de guitares wah-wah... le groupe emporte un franc succès et s'impose dans la scène de la nouvelle scène néo-folk d'influence turque.
S'en est suivi la sortie d'un premier album "Kar Yagar" confirmant un attachement certain à la pureté de la musique anatolienne. Puis la première partie, sortie pendant l'époque covidienne, d'un double album du nom de "Dost 1" développant de manière déterminante la place de sensations psych-pop anatolienne du groupe. Tout en puisant dans un mélange enivrant de psychédélisme et comme toujours de tradition, on entrevoit une délicieuse envie de modernité avec la fabuleuse et radiophonique reprise de "Haydar Haydar" titre phare de la musique populaire turque.