20h
Pop / Disco / Crooner Cockney
Icône moderne de la pop britannique, Baxter Dury séduit par son personnage dandy et maladroit. Compositeur talentueux, il s’est crée une identité musicale assez vaste entre pop, ballades et tentations discoïdes tout en restant dans un registre simple et minimaliste. Il revient au Marché Gare pour une soirée en solitaire !
BAXTER DURY
(UK/ Pop / Crooner)
Pour son quatrième grand livre de la vie – ou nouvel album si vous préférez, It’s A Pleasure – une série de conflits d’émotions, de rythmes austères, de vignettes comiques et de synthés dérangés s’unissent pour présenter la vision ironique de la bataille d’un homme avec l’existence. C’est de la métaphysique croisée avec du disco morose. Et c’est merveilleux.
« Endossant un nouveau costard de dandy cool, Baxter Dury ajoutait [avec l'album Happy Soup] alors à son indéniable qualité de songwriter pop celle d’un génial entertainer scénique. Et, s’inventant presque par accident un personnage de Gainsbourg british rapidement adoré comme une mascotte, il se faisait prophète en France plutôt qu’en son pays : à la suite de son album, Dury a tourné sans arrêt dans l’Hexagone et y a récolté, concert après concert, les lauriers dorés qu’il méritait sans doute depuis le début. Six ans s’étaient écoulés entre Floorshow et Happy Soup : il n’en faudra “que” trois pour que le Londonien puisse à nouveau voir, et offrir, la lumière.
Elle se nomme It’s a Pleasure (2015) et n’apporte effectivement que du plaisir. Synthétique, minimal, luisant d’un éclat étrange et attirant, ourlé de mélodies obsédantes et porté par des histoires écrites à l’acide, le quatrième album de l’Anglais est, s’il le fallait, une confirmation de son grand talent pour les petits chefs-d’oeuvre de pop tordue, malgré un accouchement dans une certaine douleur. Baxter Dury nous détaille ces montagnes russes, succès ou difficultés passés comme jubilations présentes. » Les Inrocks
ELIOTT JANE
Eliott Jane, s’adoucit et s’éloigne de la violence de son ex-trio grunge. Sans s’assagir pour autant, elle nous revient, avec une pop-folk sombre, personnelle, intimiste et sensuelle.
Une pénombre qui prend la lumière et évoque la délicatesse de Nick Drake, Lou Doillon, Air et Charlotte Gainsbourg. Après une année dans l’intimité nécessaire à la maturationd’une nouvelle musique, Eliott Jane reprend la lumière et offre une première vidéo « I get back ». Une poignée de titres est actuellement en enregistrement aux Studios de la Ruche, collaboration avec Echo Orange, et devraient voir le jour courant 2015.